La Réduction des Risques doit souvent le cadre légal de ses actions à des actes militants, comme ce fut le cas pour l’échange de seringues. Cependant, réglementées ou non, les actions de Réduction des Risques subissent fréquemment les ingérences du monde judiciaire qui tend à réprimer et stigmatiser l’usage et les personnes dépendantes, ainsi qu’à diaboliser les drogues illicites.

C’est pourquoi la lutte politique des acteur·trices du secteur continue : de nouveaux enjeux apparaissent sans discontinuer. Nos politiques ont encore des réticences, entre autres, quant à l’accompagnement des toujours plus nombreux·ses usager·ères de crack, à la distribution de diacétylmorphine pour stabiliser l’usager·ère et à l’étendue du testing. Et à l’heure de demain, quels sont les enjeux pour lesquels nous devrons militer ?

Cette question sera envisagée sous trois angles :

-  le jobisme en Réduction des Risques : volontariat de service ou de militance ?

-  le secteur associatif : quelle militance pour les travailleur·euses ?

-  le monde politique : comment l’engagement associatif peut-il faire bouger ses lignes ?